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Amour, émeute et cuisine
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  • Quelques pensées sur la civilisation, considérée dans ses aspects politiques, "philosophiques", et culinaires, entre autres. Il y sera donc question de capitalisme, d'Empire, de révolte, et d'antiterrorisme, mais aussi autant que faire se peut de cuisine.
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18 octobre 2021

Info expresse de Grèce : deux sujets brûlants !

Info expresse de Grèce : deux sujets brûlants !

Grèce info 01

Bonjour,

Une info expresse de Grèce pour deux sujets brûlants.

Tout d’abord, les réfugié-es du squat Notara 26 à Exarcheia viennent de refuser l’aide alimentaire des autorités, alors qu’ils n’ont plus rien à manger ! Un courage extraordinaire qui mérite notre soutien. À lire ici :
http://blogyy.net/2021/10/15/la-cuisine-et-la-reserve-du-notara-26-sont-vides

Dans ce nouvel article du blog, vous trouverez aussi une trentaine visuels rappelant les six années d’existence de ce squat extraordinaire qui vient de fêter son anniversaire et résiste encore et toujours dans le quartier d’Exarcheia.

Grèce info 02

Grèce info 03


Second sujet brûlant : le procès fabriqué des deux anarchistes qui risquaient la prison à vie provoque un immense tollé en Grèce. Alors que les témoins à charge viennent de dévoiler qu’ils avaient été poussés à faire de fausses accusations par la police, les regards se tournent maintenant vers le pouvoir : qui a donné cette ordre monstrueux ? Est-ce Mistotakis lui-même qui, lors de son arrivée au pouvoir, promettait d’en finir « par tous les moyens » avec les anarchistes d’Exarcheia et, en particulier, le groupe Rouvikonas ?

En effet, cette affaire avait été logiquement abandonnée par le juge d’instruction précédent (considérant le dossier vide et libérant Giorgos et Nikos après leur garde à vue), mais elle est bizarrement ressortie quelques mois plus tard, peu après la mise en place du nouveau gouvernement alliant droite et extrême-droite !

Voici la traduction des grands titres des principaux médias grecs, dont certains évoquent déjà un complot de l’État contre les anarchistes.
À lire ici :
http://blogyy.net/2021/10/14/e-proces-fabrique-des-membres-de-rouvikonas-fait-leffet-dune-bombe-en-grece/

Merci de nous aider à partager l’info, puisque les médias occidentaux n’en parlent pas du tout (étonnant ?). Ici en Grèce, nous attendons avec impatience le 29 octobre, prochaine étape du procès, pour en savoir plus sur cette affaire d'État qui rappelle d'autres exemples sordides dans l'Histoire, à commencer par le procès des anarchistes Sacco et Vanzetti dans les années 20.

Salutations d’Athènes de notre part à tou-tes !

Yannis Youlountas
(avec l’assemblée du Notara 26, celle de Rouvikonas et celle du comité de soutien de Giorgos et Nikos)

PS : si vous avez des ami-es/camarades/compagnons qui ne parlent pas français mais anglais, portugais ou allemand, merci de nous aider à diffuser la nouvelle dans ces langues.

Anglais : http://blogyy.net/2021/10/14/the-states-machination-against-anarchists/
Portugais : http://blogyy.net/2021/10/14/uma-manobra-monstruosa-contra-dois-annarquistas/
Allemand : http://blogyy.net/2021/10/14/die-machenschaften-des-staates-gegen-anarchisten/

(traductions : Pia Klemp, José Bengala et Yann Doehner)

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18 octobre 2021

Scandale politique en Grèce

 

Scandale Grèce

Bonsoir,

Deux très bonnes nouvelles de Grèce aujourd’hui :

1- les deux militants politiques qui risquaient la prison à vie semblent sur le point de gagner leur procès !

2- le pouvoir qui avait fabriqué de toutes pièces l’acte d’accusation, est tombé dans son propre piège !

On se dirige tout droit vers un nouveau scandale politique en Grèce !

LES TÉMOINS À CHARGE LORS DU PROCÈS DÉVOILENT LA MACHINATION DE L'ÉTAT CONTRE LES ANARCHISTES !

Ce qui vient de se passer aujourd’hui à Athènes est énorme ! C'est un événement à faire savoir à toutes celles et ceux qui n'ont pas encore compris ce qu'est l'État et comment il traite ses ennemis.

Ce matin, deux militants du groupe anarchiste Rouvikonas étaient poursuivis pour meurtre, dans un début de procès absurde et kafkaïen. Giorgos Kalaitzidis et Nikos Mataragkas risquaient la prison à vie !

À la mi-journée, le premier témoin à charge était une habitante du quartier de Kifissia qui fréquentait autrefois Exarcheia "dans le camp des trafiquants de drogue" (sic), non loin du dealer assassiné en 2016. Mais, coup de théâtre, au lieu d'accuser Giorgos et Nikos, elle a subitement démasqué la police ! Elle a tout d'abord dévoilé qu'elle n'était pas du tout à Exarcheia le jour du meurtre et que ce qu'elle devait dire dans ce procès lui avait été dicté. Elle a précisé que la police lui avait promis de l'aider dans ses affaires personnelles (poursuites pour trafic de drogue) si elle témoignait contre les deux accusés. Elle a ajouté qu'elle n'avait jamais vu les deux anarchistes. Dès lors, le procès est apparu comme fabriqué de toutes pièces — ce que nous vous avions annoncé depuis plusieurs semaines.

Pourquoi et comment cette machination a-t-elle été organisée ? Qui est derrière tout cela ? Est-ce le sinistre personnage qui, au sommet de l'État, avait promis "par tous les moyens" d'en finir avec "les anarchistes d'Exarcheia" en citant, en premier lieu, le célèbre groupe Rouvikonas* ? Mitsotakis est-il mouillé dans cette sale affaire ? C'est la question que beaucoup se posent ce soir.

Après ce témoignage accablant sur la façon dont le complot a été organisé par la police grecque, les deux autres témoins à charge ont abondé dans le même sens que l'intervenante précédente, en enfonçant le clou, l'un après l'autre. Tout d'abord, une infirmière d'EKAB (le samu grec) a dit qu'elle ne savait absolument rien. Puis, le troisième témoin a fait savoir qu'il ne reconnaissait ni Giorgos ni Nikos, alors qu'il était sur les lieux du crime : le principal témoin oculaire !

Après cette première étape calamiteuse, le procès a été ajourné au vendredi 29 octobre à 11h00. D'ici là, les débats vont aller bon train sur l'origine de cette machination et sur la responsabilité du gouvernement, ennemi juré de Rouvikonas et du puissant mouvement anarchiste en Grèce.

Mais attention : « rien n’est encore gagné » répètent plusieurs de nos compagnons de lutte, « car le pouvoir est capable de tout ! »

À suivre…

Solidairement,

Maud et Yannis Youlountas

*Présentation vidéo de Rouvikonas en français : https://www.youtube.com/watch?v=342ZzVVCm70

Grèce rassemblement

Rassemblement de ce 13 octobre, devant le palais de justice d'Athènes sous haute surveillance.

L’APPEL À SOUTIEN CONTINUE !

Le comité international de soutien à Giorgos Kalaitzidis et Nikos Mataragkas demande à poursuivre la mobilisation jusqu’à la possible victoire du 29 octobre prochain dans ce procès kafkaïen et très révélateur.

Merci de faire savoir ce qui s'est passé ce 13 octobre à Athènes et de continuer à signer et à faire signer l'appel pour Giorgos et Nikos :
soutien@rouvikfrancophone.net (nom, prénom et qualité). Un nouveau point complet sur les signatures sera fait d’ici peu.

Merci également, si vous le pouvez, d'aider Giorgos, Nikos et leur groupe courageux à faire face à leurs énormes frais de Justice dans leurs nombreux procès (moins grave mais très coûteux). L’objectif est d’éponger au moins la moitié des frais du Justice de Rouvikonas (c'est-à-dire au moins 20.000 euros des 40.000 euros recensés récemment par l’assemblée du groupe).

Pour participer, quatre moyens possibles :

1 - via le crowdfunding :
https://fr.gofundme.com/f/soutien-giorgos-et-nikos-athnes

2 - par virement :
Bénéficiaire : ANEPOS
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : « SOUTIEN GN »

3 - via PAYPAL :
https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=2U2XQPHV7LQTA

4 - par chèque à l’ordre de ANEPOS avec « SOUTIEN GN » en objet du courrier.
Adresse postale :
ANEPOS – Soutien GN – 6 allée Hernando – 13500 Martigues

Pour toute question ou suggestion, n'hésitez pas à nous contacter :
soutien@rouvikfrancophone.net

Un nouveau point sera fait d’ici peu sur le total atteint, mais aussi sur les soutiens financiers d’organisations, syndicats et collectifs d’Espagne, de France et d’ailleurs…

Nous ferons aussi le point sur les autres nouvelles de Grèce.

À très bientôt et encore un grand merci de votre mobilisation exceptionnelle, de la part des deux accusés, du groupe Rouvikonas et du comité international de soutien.

Grèce rassemblement 01

18 octobre 2021

LES QUARANTE-HUITARDS

Les quarante-huitards

LES QUARANTE-HUITARDS, de Maurice Agulhon.

4e de couverture : 1848 est une révolution sans prestige. Face à la rigueur jacobine de 1793, à la pureté communarde de 1871, à l'efficacité bolchevique de 1917, elle paraît n'offrir que les contradictions, tantôt dérisoires, tantôt sanglantes, d'un mouvement incertain et bientôt liquidé. Maurice Agulhon rouvre ici le dossier d'une tentative malmenée par l'histoire. Qui étaient les quarante-huitards ? Quelle logique les a conduits des espoirs de Février à la répression sauvage de juin, à l'abdication entre les mains de Bonaparte? Voici leur générosité et leur inconséquence, la part de rêve et le poids des choses. Avec 1848, une nouvelle sensibilité politique s'est définie : c'est elle qui fait encore l'actualité d'une révolution manquée.

Extrait n°1 : En réalité il n'est - en soi - ni bon ni mauvais, ni glorieux ni ridicule, d'être conservateur, l'attitude vaut ce que vaut la chose à cconserver ; la "vieille barbe" sera jugée pitoyable ou vénérable suivant que "48" sera tenu pour mort ou pour vivant ; c'est bien là qu'il faut en venir.

Extrait n°2 : L'homme de 1789 reste un "patriote", celui de1793 un jacobin, celui de 1830 un libéral (ou un "bourgeois"), celui de 1871 un communard (ou communeux, ou communiste par adoption rétrospective), celui de 1917 un bolchevik, pourquoi celui de 48 n'a-t-il été que... quarante-huitard ?

Extrait n°3 : De même qu'il y avait des ouvriers dans le camp de l'ordre (et parfois entraînés au combat par leur propre patron), il y eut un certain nombre d'ingénieurs et de petits industriels du Paris de l'Est dans le camp populaire.

Extrait n°4 : M. Armand Marrast se montre à une fenêtre, et, salué d'une acclamation générale, il harangue le peuple. "Citoyens, dit M. Marrast au milieu d'un profond silence, nous venons d'avoir une belle journée, ne la gâtons pas. Le peuple a droit de demander des garanties et une réparation. Il faut donc qu'il exige: la dissolution de l'Assemblée, la mise en accusation des ministres, le licenciement de la garde municipale, les deux réformes parlementaire et électorale et le droit de réunion. Enfin n'oublions pas que cette victoire n'est pas seulement une victoire pour la France, c'en est une aussi pour la Suisse et pour l'Italie."

Extrait n°5 : Quoi qu'il en soit, l'appel est entendu, Paris se prépare au combat dans la nuit du 23, et le gagne dans la matinée du 24. Le roi Louis-Philippe abdique et s'enfuit.

16 octobre 2021

Les élections c'est de la merde, vive l'insurrection !

Discussion publique à Paris, le vendredi 22 octobre 2021 à 19h.
Thème : Les éléctions c'est de la merde, vive l'insurrection !

Les élections c'est de la merde

 Pour plus de renseignement, voir Les Fleurs Arctiques !

3 octobre 2021

DETTE, 5000 ANS D'HISTOIRE

Dette 5000 ans d'histoire

DETTE, 5000 ANS D'HISTOIRE, de David Graeber.

4e de couverture : En remettant en perspective l'histoire de la dette depuis cinq mille ans, David Graeber renverse magistralement les théories admises. Il démontre que l'endettement a toujours été une construction sociale fondatrice du pouvoir. Aujourd'hui encore, les économistes entretiennent une vieille illusion : celle que l'opprobre est forcément à jeter sur les débiteurs, jamais sur les créanciers. Et si l'unique moyen d'éviter l'explosion sociale était justement... d'effecer les dettes ?
Cet essai essentiel et foisonnant, par une des plus grandes figures de la réflexion politique contemporaine (David Graeber a directement inspiré le mouvement Occupy Wall Street), permet de mieux comprendre l'histoire du monde, la crise du crédit en cours et l'avenir de notre économie.

Docteur en anthropologie, économiste et professeur à la London University, David Graeber (1961 - 2020) a été l'un des leaders du mouvement Occupy Wall Street. En France, aux éditions Les Liens qui Libèrent, sont notamment parus Dette : 5000 ans d'histoire (2013 ; Babel n° 1385), Brureaucratie (2015, prox Books du meilleur essai étranger ; Babel n° 1459) et le très remarqué Bullshit Jobs (2018).

Extrait N°1 : Les controverses sur la dette durent depuis cinq mille ans, voire plus. Pendant l'essentiel de l'histoire de l'humanité - du moins celle des États et des empires -, on a signifié à la plupart des êtres humains qu'ils étaient des débiteurs.

Extrait n°2 : Et dans les cinq mille dernières années, avec une remarquable régularité, les insurrections populaires ont commencé de la même façon : par la destruction rituelle des registres de dettes - tablettes, papyrus, grands livres ou autre support propre à une époque et à un lieu particuliers.

Extrait n°3 : [...] la monnaie est toujours restée un instrument politique. C'est pourquoi, quand les empires se sont effondrés et que les armées ont été démobilisées, tout le système s'est évanoui. Dans le nouvel ordre capitaliste émergent, la logique monétaire s'était vu accorder l'autonomie ; les pouvoirs politique et militaire se sont ensuite progressivement réorganisés autour d'elle.

Extrait n°4 : L'idée que se faisaient les paysans de la fraternité communiste ne venait pas du néant. Elle était ancrée dans leur expérience quotidienne concrète : l'entretien des communaux - champs et forêts -, la coopération de tous les jours, la solidarité entre voisins.

Extrait n°5 : Le grand non-dit historique de l'époque où nous vivons, c'est la façon dont ces anciens systèmes de crédit ont finalement été détruits.

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2 octobre 2021

J-10 : la mobilisation internationale s’amplifie pour sauver Giorgos et Nikos de la prison à vie !

Des nouvelles de l’appel sans frontières pour Giorgos Kalaitzidis et Nikos Mataragkas (militants politiques du groupe Rouvikonas) qui risquent la perpétuité en Grèce le 13 octobre prochain ! 

Gioros et Nikos 01

LA MOBILISATION INTERNATIONALE S’AMPLIFIE
POUR SAUVER GIORGOS ET NIKOS DE LA PRISON À VIE !
Jour après jour, heure après heure, les signatures arrivent du monde entier pour soutenir les deux militants politiques grecs menacés de la peine maximale sur la base de fausses accusations. Cette tentative de criminalisation du mouvement social peut leur coûter la prison à vie. Leur groupe est pourtant irréprochable et exemplaire, mais il est manifestement devenu trop gênant en Grèce. Deux ans après le formidable élan de solidarité sans frontières qui a permis à deux membres de Rouvikonas d’éviter la prison, une nouvelle mobilisation internationale commence, avec des enjeux encore plus grands.

Vous trouverez le texte de l’appel avec les premiers signataires suivis par la liste des nouveaux signataires durant ces derniers jours au milieu de cette lettre. Un immense merci à toutes celles et ceux qui ont déjà signé. Pour le faire, c’est très simple : envoyez un mail à
soutien@rouvikfrancophone.net
en mentionnant vos nom, prénom et qualité. Nous attendons également les signatures de vos collectifs, organisations, syndicats, associations. Faites tourner l’info, partagez au maximum. Il nous reste seulement 10 jours !

Parmi les signataires, on trouve déjà des individus et des collectifs de 35 pays : Afghanistan, Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Bangladesh, Belgique, Brésil, Canada, Chili, Côte d’Ivoire, Égypte, Espagne, États-Unis, France, Grèce, Hong-Kong, Indonésie, Italie, Japon, Liban, Maroc, Mexique, Pakistan, Portugal, Royaume-Uni, Russie, Sénégal, Suède, Suisse, Syrie et Turquie (détails plus bas).

Gioros et Nikos 02

Lors de son arrivée au pouvoir en juillet 2019, Mitsotakis avait promis d’en finir « par tous les moyens » avec Rouvikonas.

Seul bémol : l’appel à soutien financier pour les frais de Justice n’a malheureusement pas autant d’écho que les premières vagues de signatures qui arrivent. Pour l’ensemble des procès en cours et dans les prochains mois, Rouvikonas a besoin de plusieurs dizaines de milliers d’euros (10.000 rapidement et encore 30.000 dans les prochains mois selon l’évaluation de l’assemblée du groupe). Pour l’instant, la somme réunie avoisine les 4000 euros, malgré le grand nombre de signataires. Outre l’explication économique vu la période difficile que nous traversons, il semble également y avoir une raison technique : certains ne souhaitent pas contribuer via un site de crowdfunding (notamment parce qu’il prend 3% de la somme) :

https://fr.gofundme.com/f/soutien-giorgos-et-nikos-athnes

Si c’est votre cas aussi, un dispositif par virements a été mis en place, en concertation avec le groupe : les virements inférieurs à 500 euros se font sur Anepos avec « SOUTIEN GN » en objet (soutien Giorgos et Nikos) et si, sait-on jamais, il y a des projets de virements égaux ou supérieurs à 500 euros, contactez-nous pour que nous vous transmettions le compte d'un membre de Rouvikonas mandaté par le groupe pour cette éventualité.

Evitez d'écrire Rouvikonas en toutes lettres dans l'objet. « SOUTIEN GN » suffit, comme nous l'avons fait également sur gofundme, en évitant d'y préciser le nom du groupe, mais uniquement celui des deux militants poursuivis.

En résumé, si vous préférez procéder par virement :
Bénéficiaire : ANEPOS
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : « SOUTIEN GN »

Un nouveau lien PAYPAL a également été créé spécialement pour cela :
https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=2U2XQPHV7LQTA

Ou par chèque à l’ordre de ANEPOS
Adresse postale :
ANEPOS – Soutien GN – 6 allée Hernando – 13500 Martigues
Objet : « SOUTIEN GN » (mais ordre ANEPOS, bien sûr)

Pour toute question ou suggestion, n'hésitez pas à nous contacter :
soutien@rouvikfrancophone.net

Sachez qu’en Grèce, plusieurs concerts de soutien à Rouvikonas sont organisés (par exemple ce soir à Athènes avec 10 groupes à l’affiche) et que des collectifs de réfugiés vont jusqu’à reverser le prix des boissons dans leur lieu pour participer au frais de Justice (par exemple la semaine passé, ce fut le cas du Steki Metanaston, un centre social de migrants qui accueille du public rue Tsamadou à Exarcheia). Le squat Notara 26 a également rejoint l’appel, ainsi que le Réseau pour les droits politiques et sociaux en Grèce et plusieurs mouvements politiques.

Gioros et Nikos 03

Visuel de la soirée de soutien à Giorgos Kalaitzidis et Nikos Mataragkas de Rouvikonas organisée par le centre social de migrants Steki Metanaston.

Pour celles et ceux qui envisagent de venir nous rejoindre au procès du 13 octobre : nous serons sur place pour vous accueillir à Athènes. Par contre, les logements manquent cruellement et nous ne pourrons pas héberger tout le monde. Ceci étant dit, nous pourrons vous conseiller et éventuellement vous emmener avec nous...

Si vous souhaitez venir, prévenez-nous en avance, le plus tôt possible : 06 24 06 67 98 (numéro français) ou 0030 694 593 90 80 (numéro grec).Par contre, nous vous conseillerons évidemment d'attendre un peu pour réserver vos billets car un report surprise du procès pourrait être annoncé d'ici là (mais normalement, il devrait bien avoir lieu le 13 octobre).

Merci de vos premiers envois de dessins et de messages pour Giorgos et Nikos. Nous attendons aussi vos éventuelles photos d'actions de soutien :
soutien@rouvikfrancophone.net

Un peu plus bas, vous trouverez quelques liens dans d’autres langues à partager autour de vous par-delà les frontières (en portugais, anglais, kurde, italien, espagnol…).

Vous trouverez aussi trois visuels (ou affiches téléchargeables) pour appeler à soutien en direction des collectifs ou des individus (à la fin de ce message).

Voilà pour résumé la situation. Ce n’est pas le moment de laisser tomber ou d’attendre, mais de partager au maximum, signer, faire signer, soutenir, à seulement 10 jours du procès.

Merci à tou-tes et salutations chaleureuses de Giorgos et Nikos.

Comité international de soutien à Giorgos Kalaitzidis et Nikos Mataragkas
le 2 octobre 2021

Gioros et Nikos 04

En ce moment dans les rues d’Athènes : affiches appelant à venir en nombre le matin du procès (mercredi 13 octobre) et accusant la mafia d’être de mèche avec l’État dans cette sale affaire.

 

Le texte de l’appel et la liste complète des signataires mise à jour :


Alerte et appel à soutien avant le procès du 13 octobre 2021 !

SOUTIEN À GIORGOS KALAITZIDIS
ET NIKOS MATARAGKAS
DU GROUPE ROUVIKONAS

Deux ans après le formidable élan de solidarité sans frontières qui a permis à deux membres de Rouvikonas d’éviter la prison, une nouvelle menace d’une ampleur sans précédent plane au-dessus du groupe. Un procès kafkaïen attend Giorgos et Nikos le 13 octobre prochain, sur la base de fausses accusations. Cette tentative de criminalisation du mouvement social peut coûter la prison à vie à ces deux militants politiques. Leur groupe, pourtant irréprochable et exemplaire, est manifestement devenu trop gênant. Une nouvelle mobilisation internationale s’impose.

Les faits : le 7 juin 2016, un trafiquant de drogue est exécuté à Athènes, dans le quartier d’Exarcheia. Cette exécution est revendiquée par un collectif d’autodéfense appelé « Milice du peuple armé » qui déclare que le trafiquant de drogue avait un comportement violent, menaçant et dangereux à Exarcheia, à la fois envers les membres du mouvement social et les habitants du quartier.

Trois années passent. Aucun membre de Rouvikonas n’est visé par l’enquête. En juillet 2019, Kyriakos Mitsotakis arrive au pouvoir en Grèce et promet, entre autres, d’en finir « par tous les moyens » avec le groupe anarchiste Rouvikonas, réputé dans tout le pays pour ses actions de solidarité et sa résistance sans aucun rapport avec ce genre de procédés*. Au bout de quelques mois, en mars 2020, un juge d’instruction reprend le dossier et inculpe deux militants de Rouvikonas : Nikos Mataragkas et Giorgos Kalaitzidis, respectivement pour homicide et pour incitation au meurtre.

Mais en juin 2020, après leurs auditions au parquet, ils sont tous deux libérés sans caution et les poursuites sont logiquement abandonnées.

Coup de théâtre en avril 2021 : bien que le dossier soit vide contre les membres de Rouvikonas, l’État et les mécanismes de répression décident subitement de poursuivre Giorgos et Nikos en s’appuyant sur de fausses accusations et leur procès est programmé le 13 octobre 2021 !

Cette manipulation de la part du pouvoir fait de Giorgos et Nikos ses otages et vise à les détruire politiquement et physiquement : ils risquent la réclusion à perpétuité ! Le but est également de nuire à l’image du groupe Rouvikonas et de criminaliser le mouvement social en Grèce, comme le faisaient les Colonels au pouvoir il y a cinquante ans.

Face à ce procès kafkaïen, nous apportons notre soutien aux militants politiques et solidaires Giorgos Kalaitzidis et Nikos Mataragkas et nous exigeons l’arrêt immédiat des poursuites.

Nous appelons à renforcer le comité international de soutien : soutien@rouvikfrancophone.net (envoyez vos nom, prénom et qualité pour rejoindre les signataires).

Nous invitons également à les soutenir financièrement dans ce bras de fer qui ne se limite pas à ce procès pour le groupe Rouvikonas : le groupe est fréquemment l’objet de poursuites judiciaires pour des motifs moins graves mais très coûteux (au total pour toutes les actions jugées actuellement et dans les mois à venir, les frais de Justice du groupe s’élèvent à plusieurs dizaines de milliers d’euros) :

https://fr.gofundme.com/f/soutien-giorgos-et-nikos-athnes

Nous appelons enfin, pour celles et ceux qui le peuvent, à un rassemblement de soutien le jour du procès : le mercredi 13 octobre à 9h00, au Palais de justice d’Efeteio, 4 rue Degleri à Athènes. Les photos d’actions de soutiens à distance sont également les bienvenues.

Ne laissons aucun d’entre nous être la proie isolée du pouvoir.

Comité international de soutien à Giorgos Kalaitzidis et Nikos Mataragkas

Premiers signataires :

Pia KLEMP (sauveteuse en mer), Maud et Yannis YOULOUNTAS (réalisateurs, militants solidaires), Cédric HERROU (paysan, militant solidaire), Dr Hawzhin AZEEZ (philosophe, poétesse et porte-parole du Rojava), Adriana VARELLA (activiste et artiste anarchiste de New York), Vitor PARRHESIA-SINISTRO (artiste et activiste de Porto Alegre au Brésil), Sarah HAIDAR (écrivaine algérienne, féministe, libertaire et kabyle), Surya TJAHJANTO (graffeur indonésien), Dave DOWNES (Anarchists of London, DiY et Anarchist Film Group à Londres), Dimitra ANTONOPOULOU alias Mimi (travailleuse sociale, militante solidaire à Athènes), Jean-Jacques GANDINI (avocat honoraire, ancien président du Syndicat des Avocats de France), Dominique TRICAUD (avocat, ancien membre du conseil de l’ordre à Paris), Pierre GALAND (ancien sénateur belge, président de l’OMTC, organisation mondiale contre la torture), Gunter GORHAN (philosophe), Miguel BENASSAYAG (philosophe et psychanalyste), Odile HELIER (anthropologue), Francis DUPUIS-DÉRI (politologue, UQAM), Philippe CORCUFF (sociologue), Rémi BÉNOS (géographe), Jean-Pierre TERTRAIS (écrivain), Eric TOUSSAINT (écrivain et militant internationaliste), Noël GODIN (écrivain, entarteur), Alain GUYARD (philosophe forain), François BÉGAUDEAU (écrivain, réalisateur), Mathieu RIGOUSTE (sociologue, réalisateur et écrivain), Alain DAMASIO (écrivain), Serge QUADRUPPANI (écrivain), Jean-Pierre LEVARAY (écrivain), Jean-François BRIENT (écrivain, réalisateur), Jacques TARDI (dessinateur), Nathalie ATHINA (auteure et activiste), Matteo BONAGLIA (avocat), Jack DINIZ (Fédération Autonome des Travailleurs du Brésil), Fabiana GIOVANNINI (enseignante et syndicaliste à Genève), Federico BERTONE (musicien turinois), Koshi SAKURAI (graffeur), Waepele WADRIAKO (soutien de Kanaky), Shaïmâa BENKIRANE (danseuse acrobate), Saara LARSSON (musicienne), Ellen POWEL (comédienne), MILTON DJ RAZAP (musicien), JACK OF HEART (musicien), LOST BODIES (groupe de rock), Joy BAXTER (musicienne), Veronica RODRIGUEZ (musicienne), Koffi DJEDJE (musicien), ANTIDRASI (groupe de punk d’Athènes), ANSER (artiste hip hop de Sparte), FΑΚΑ (groupe de punk de Patras), S-CONTRO (groupe de punk de Turin), FUNDRACAR (groupe de reggae/punk d’Athènes), Val K (photographe), Alexandros KATSIS (photographe), Nicolas PATRIS (musicien), RΑΜΜΕΝΟS ΑSSΟS (artiste hip hop), ΑΝOΜΑLΑ RΙΜΜΑΤΑ (groupe de punk d’Athènes), Yannis HATZIGIANNIS (rappeur), Keny ARKANA (rappeuse), SKALPEL (rappeur), BATRAS (rappeur), SID (musicien), Dyvan LE TERRIBLE (musicien), BAZOOKA (groupe de punk), L’1CONSOLABLE (rappeur), ADAM L’ANCIEN (rappeur), Dominique GRANGE (chanteuse), Serge UTGÉ-ROYO (chanteur), Christian LEDUC (chanteur), MC YINKA (artiste hip hop d’Athènes), compagnie JOLIE MÔME (musiciens), Alessandro DI GIUSEPPE alias PAP40 (comédien), Yan LINDINGRE (dessinateur), Marc LARGE (dessinateur), Gilles LASSERPE (dessinateur), BERTH (dessinateur), Vincent MAKOWSKI (graffeur), Olga DABROWSKI (danseuse), Richard PROST (réalisateur), Stéphane MERCURIO (réalisatrice), Jean-Pierre BOUYXOU (réalisateur), Jean-Henri MEUNIER (réalisateur), Eloise LEBOURG (journaliste, réalisatrice), Anne BOISSEL (monteuse), Jean-Jacques RUE (programmateur), Sandrine FLOCH (distributrice de cinéma), Emmanuel VIGNE (journaliste, réalisateur et producteur), Xavier MATHIEU (acteur), Serge PEY (poète), Mathieu FERRÉ (vigneron en Toscane, éditeur anarchiste ), Isabelle ATTARD (ancienne députée, auteure anarchiste), Rafael SADDI (militant anarchiste et professeur à l’Université fédérale de Goiás au Brésil), Bernard THIESING (activiste, Berlin/Athènes), Lorenza ROSSI (militante antifasciste), Hazem EL MOUKADDEM (militant antifasciste), Barbara BAKER (militante antifasciste), Clément CUSSAC (militant libertaire et travailleur social), Eric SIRVIN (militant solidaire), Cyril et Nathalie MOREL (artistes, militants solidaires), Philippe GUILLARD (militant solidaire), Frédéric GRIMAUD (militant de l’éducation populaire), Nikos PAPADAKIS (éducateur), Eric BERTIN (enseignant), Geneviève AZAM (économiste), Pierre CONCIALDI (écrivain), Etienne LIEBIG (écrivain), Thierry GUILABERT (écrivain), Jean-Marc RAYNAUD (éditeur), Tatiana MORONI (libraire), Nicolas RICHEN (journaliste et militant solidaire), Naz OKE et Daniel FLEURY (journalistes, rédaction KEDISTAN), Constant KAIMAKIS (syndicaliste et solidaire), Sylvie HALLER-XYLOURIS (gardienne de chats à Syros), Dimitris PASTELAKOS (militant libertaire), Patricia VARLET (militante solidaire), Anny ROUX (militante anarcha-féministe), Patricia TUTOY (militante solidaire), Nikos NIKIFORAKIS (ingénieur en environnement), Sylvie GRACH (association Viens on sème), José BENGALA (militant solidaire), Anaïs BOYER (militante solidaire), Anne KELLER (ancienne infirmière, militante solidaire), Olivier ESTRAN (navigateur et militant), Alex TESS (artiste, étudiant en droit et militant antifasciste), Patrick VIAL (militant solidaire), Bernard LANGLOIS (journaliste, fondateur de POLITIS), Christian EYSCHEN (porte-parole de l’Association internationale de LA LIBRE PENSÉE), NEW YORK CITY ANARCHIST BOOKFAIR COLLECTIVE, Collectif MARSEILLE AVEC LES GRECS, ANARCHISTS OF LONDON, LA HORDE ANTIFASCISTE, ANEPOS, FÉDÉRATION ANARCHISTE, Groupe ELAFF du Tarn, Groupe Antifasciste Lyon et Environs, Confédération Nationale du Travail (CNT), UNION COMMUNISTE LIBERTAIRE, TELEIA DES LUTTES, KEDISTAN, CNT JEREZ (Andalousie), journal LUNDIMATIN, CERVEAUX NON DISPONIBLES.

NOUVEAUX SIGNATAIRES DE L’APPEL :

CGT CATALUNYA (Confédération Générale du Travail de Catalogne), Bangladesh Anarcho-Syndicalist Federation (BASF, Fédération Anarchosyndicaliste du Bangladesh), Δί­κτυο για τα Πο­λι­τι­κά και Κοι­νω­νι­κά Δι­καιώ­μα­τα (Réseau pour les droits politiques et sociaux en Grèce), Tevgera Ciwanên Şoreşger (TCŞ, Mouvement révolutionnaire des jeunes Kurdes), Αναρχική Ομοσπονδία (AO, Fédération Anarchiste de Grèce), AGENCIA DE NOTÍCIAS ANARQUISTAS (ANA, BRÉSIL), Squat de réfugié-es/migrant-es NOTARA 26 (Exarcheia, Athènes), Cassa AntiRep delle Alpi Occidentali (Italie), Ateneo Libertario de Salamanca (Athénée Libertaire de Salamanque en Espagne), Groupe JOHN CAGE de la Fédération Anarchiste (France), Αντιε­ξου­σια­στι­κή Κί­νη­ση Αθή­νας (Mouvement anti-autoritaire d’Athènes), Αντιε­ξου­σια­στι­κή Κί­νη­ση Θεσ­σα­λο­νί­κης (Mouvement anti-autoritaire de Thessalonique), Collectif Antifa 95 (Val d’Oise), sites internet A LAS BARRICADAS, SOCIALISME LIBERTAIRE, AUTONOMIES, ENOUGHISENOUGH14 et BRIEGA, Revue ANCRAGE, Groupe HENRI LABORIT de la Fédération Anarchiste, Association EUROKKA (Esperanto-Rok-Asocio), VINILKOSMO (label indépendant Esperanto-Muzik-Prod), AL’HYENA LUNA (groupe hardcore punk Cévenol), FOOTBALL CLUB ST PAULI Francophonie Fanclub (club antifasciste en 2ème division de la Bundesliga allemande)…

et

Tomás IBÁÑEZ (écrivain), JUSTHOM (écrivain), Claude GUILLON (écrivain), Ermengol GASSIOT BALLBÈ (professeur à l’Université autonome de Barcelone, secrétaire général de la CGT de Catalogne), Christine PAGNOULLE (enseignante honoraire à l’Université de Liège, membre d’ATTAC Liège, du CADTM et de l’Agora des Habitants de la Terre), Piotr NIKOLAEV (Confédération révolutionnaire des anarcho-syndicalistes, Russie), Kubo MAHLANGU (Zabalaza Anarchist Communist Front, Afrique du Sud), John MILLER (IWW, Industrial Workers of the World), Alejandro HERNANDEZ (militant libertaire et membre d’une coopérative paysanne, réseau Tierra y Libertad, Mexique), Véronique SALOU OLIVARES (écrivain d’ouvrages de mémoire espagnole, en particulier sur les libertaires et les antifascistes, membre de l’association mémorielle 24 août 1944), Anne-Marie LALLEMENT (cinéaste et écrivaine), Stéphane ELMADJIAN (cinéaste), Stefo LINARD (acteur), Marie-Christine COURTÈS (réalisatrice), Gilles LUCAS (journaliste), Daniel VILLANOVA (comédien), Juan CHICA VENTURA (artiste-peintre), André ROBÈR (peintre, poète et éditeur), Daniel GUERRIER (éditions Spartacus), Philippe POUTOU (ouvrier, militant du NPA), José BOVÉ (ancien syndicaliste paysan et ancien député européen), Henri TREMBLAY (militant libertaire, Québec), Omar TOUROUGUI (militant des droits humains au Maroc), Sakura et Kaïto KOBAYASHI (militants politiques, Tokyo au Japon), Eva BETAVATZI (CADTM Belgique), Patricia ALUNNO (infirmière retraitée, militante PCF, Roya Citoyenne), Stéphane COLLADO (bûcheron antifasciste), Jean-Alexandre JAUREGUI (infirmier anarchiste), Hugues PINEAU (militant libertaire), Elisabeth BÉGARD (EELV), Mickael SALEL (militant anarchiste), Chantal THIBAULT (Gilet jaune canal historique), Stéphane WAROT (militant Confédération paysanne), Emmanuelle MALLET (militante NPA, peintre), Fabienne LAFON (militante EELV), Leïla PETIT (enseignante, militante anticapitaliste), Thomas BRUDIN (militant anarchiste), Régis AVRIL (animateur socioculturel, militant communaliste), Maryvonne NICOLA EQUY (agrégée de mathématiques, militante anarchiste), Geneviève SABATHÉ (docteur en Communication, groupe d’action Bagnols insoumise), Bernard SABATHÉ (sculpteur engagé, groupe d’action Bagnols insoumise), Frank MINTZ (professeur à la retraite, anarchosyndicaliste et historien), Sophie TORDJMAN alias Diane BEAUSOLEIL (écrivaine, anarchiste, libre penseuse, féministe, pacifiste), Valérie TREFFEL (orthophoniste, militante du groupe Ecolo Libertaire Antifasciste et Féministe, ELAFF dans le Tarn)Danielle LASSERRE (Inspectrice du travail à la retraite, AMNESTY INTERNATIONAL, CGT, CIMADE), Mario BRIZIO (ingénieur et syndicaliste à Solidaires), Anny CLARAC (éducatrice spécialisée à la retraite, bénévole au Secours populaire), Sylvie PRALONG (militante du Réseau Éducation Sans Frontières), Joël DELAVAUD (association ESCALE pour l’aide aux réfugiés), Evelyne PERRIN (présidente de Sang pour Sans, membre d’ATTAC), José RUIZ (retraité, militant pour les droits humains, Les Amis du Diplo), Servane ZANOTTI (militante LDH, retraitée de la fonction publique, enseignement artistique), Nicole LLINARES-ORSINI (libertaire solidaire), Liliane DOTTA (retraitée de la fonction publique hospitalière, militante FI), Guillaume DELOISON (militant anarchiste), Maeva BISSON (militante antifasciste), Franck ANTOINE (syndicaliste CNT), Régis FAUCHEUR (syndicaliste SUD-Solidaires), Gabriel CHEL Retraité, ancien informaticien à l’INSEE, syndiqué CFDT), David REYNAUD (syndicaliste CGT et militant PCF), Bernard HUSSENOT (technicien spectacle, militant CNT), Lalou CALONGE (syndicaliste SUD Culture), Liliane DARDEL (retraitée militante CNT et PG), Daniel CORNU (militant CNT et FA), Maïté NOGUÉ (retraitée et militante FI et ATTAC), Jean-Paul MIGNON (Solidaires, JS Marseille), Anaïs CARTON (CADTM Belgique), Isabel FOGAÇA (étudiante en pâtisserie et anarchiste, Rio Grande do Sul, Brésil), Fred LAPLACE (retraité écolo-libertaire en Ardèche), Pierre GEORGES (apiculteur anarchiste), Jackie MELOU (éducatrice à la retraite et responsable d’un jardin partagé en permaculture), Raymond SCHIRMER (ingénieur écologue), Nicolas SAENGER (guide de montagne), Cedric BRUNET (travailleur social, décroissant), Yohan URIBELARREA (gardien du Vivant, auteur et contributeur de UNFAMOUS RESISTENZA), René PINCK (prof à la retraite, militant écologiste), Jacques BONNET (retraité, militant FI), Maryvonne CATUSSE (CNT-AIT France), Pierre MORA (psychologue. retraité de la fonction publique hospitalière, membre du CIRA), Pierre AZAM (anarchiste), Georges DOUSPIS (libre penseur), Bernard VIDAL (militant anticapitaliste, syndicaliste), Joëlle VIDAL (citoyenne du monde), Marcel REDOULEZ (esperantiste, syndicaliste), Catherine LAPARRE (citoyenne engagée FI), Françoise GUIHAUMÉ (institutrice à la retraite, libre penseuse, espérantiste), Céline BAGAULT (étudiante et militante solidaire), Franck DUPORT (syndicaliste), Franck PLAZANET (anarchiste), Marianne BASTA (apicultrice et militante solidaire, Montreuil), Jacqueline RICCIARDI (femme engagée, artiste à Genève), Géraldine GOGNEAUX (militante solidaire à Namur en Belgique), Anne HEYRAUD (infirmière citoyenne), Estelle BARDIN (enseignante solidaire), Pierre CHATAIGNÉ (retraité, bibliothécaire bénévole), Laure MAZEL (professeur, syndicaliste), Robert DADOY (militant syndical et associatif), Marco FÉVAL (libre penseur), Emmanuelle POSSE (professeur de philosophie), Jean-Luc GAUTERO (maître de conférences à l’Université Côte d’Azur de Nice), Jean-Philippe MELCHIOR (sociologue, enseignant-chercheur à l’Université du Mans), Jean-Baptiste KRUM (économiste), Christiane VOLLAIRE (philosophe), Xavier HOUDOY (doctorant en géographie politique), Martine AUZOU (enseignante retraitée), Guillaume DE GRACIA (chercheur indépendant en sciences sociales et professeur d’histoire-géo précaire), Rachel VARLAN (psychologue), Rachel ICARD (infirmière), Jean KOPP (médecin), Isabelle THOURET (infirmière), Nathalie LEBLANC-MAILLANE (médecin), Kevin CHEYNIER (paysan), Gilbert LEDUC (boulanger), Frédéric FIGEAC (instit et poète), Kévin QUENTRIC (artisan et musicien auteur-compositeur), Cyrille SAVOI (musicien), Anne BOUCHOT (musicienne), Lucy WILLIAMS (musicienne, Melbourne, Australie), Patrick SAVARY (musicien anarchopunk), Ilan COUARTOU (comédien et rappeur), Martin ORTIZ (comédien), Christine DARDALHON (comédienne), Agustina DIAZ (comédienne, Buenos Aires, Argentine), Sylvain HENNIN (clown), Dany LE MERLUS (conteuse), Maxime MODESTE RICHARD (artiste, auteur et illustrateur), Marie-Pierre MOUCHEBOEUF (graphiste), EMDE (dessinateur), Michel et Dominique MARTRE (peintres et écrivains), David DE SOUZA (auteur), Jean-Claude PERRON (auteur, réalisateur), Charles GIMAT (réalisateur), Sylvia AUBERTIN (réalisatrice), Laurent BERTHOLLIER (réalisateur), Stéphane TROUILLE (vidéaste indocile), Béatrice CHEVALIER TAVAN (artiste), Frédéric BONTEMPS (artiste de rue), Fanfan BROCHE (enseignante et artiste), Patrice KAPPEL (solidaire des victimes de l’Injustice), Marie MAZZUCO (travailleuse sociale retraitée, militante solidaire et féministe), Mireille PENA (journaliste), Paul TRIANTAPHYLIDES (enseignant à la retraite), Eliane CÉSARIN-MYOUSSIER (citoyenne), Dominique WAROQUIEZ (retraitée et militante, Belgique), Simon DELNOEUFCOURT (charpentier), Christina GUWANG (potière), Dominique WAROQUIEZ (retraitée et militante), Sandro BAGUET (ouvrier syndicaliste & collagiste, Belgique), Olympe ARÉTIS (iconographe), Michel DUBOIS (retraité), Marie CHAPUT (naturopathe), Gilles DELCROS, Max BUVRY (libraire) , Alexandra TARRAGONI MAILLARD (assistante import-export en noix de cajou, Croix-de-Rozon, Suisse), Joséphine SALEL, Michel BATIFOILLE (retraité), Tania LAVAURS, Véronique GIRAUDEAU (peintre), Annie DECOLAS BUVRY (enseignante à la retraite), Patrick GUICHARD (professeur), Dominique VASTEL (retraitée), Frédéric VERBOOGEN (administrateur de la page FB « Planète Libertaire »), Pierre RODE (consultant en communication), Fred DUBOS (retraité, ex C3V), Joseph NOËL (citoyen), Jeanine FRADIN, Cyrille LEWANDOWSKI (ingénieur), Danièle LORENZI (retraitée), Jean COUPIAC, Flo JADOT (citoyenne du monde), Mélissa DESBORDES, Marc LELIEVRE (retraité), Phil SIMOND, Marie-Claude TSIVOURAS-GALLIOZ, François BROUQUISSE (hydrologue), Sébastien CAILLERET, Sylvain SALTIEL, Gérard TISSEYRE (retraité), Daniel BAEYAERT, Solange COMBES, Bertrand GIRARD (docteur vétérinaire à la retraite), Elodie MOQLI (infirmière), Monique BIANCHIN (médecin retraitée), Jean-Yves MONNAT (biologiste) Edith SCHUMANN (enseignante retraitée), Olivier STORET (sans emploi), Carmen RUEDA (régisseur lumière spectacle vivant), Philippe DUPIEUX (retraité, militant associatif), Marie-Hélène VARNAY (Femme), Marie ORTIZ, Boris ARNAL (militant syndicaliste), Jacqueline LELONG (militante solidaire), Boris COLIN (professeur d’Histoire-géographie), Francis BERNARD, Arnaud CHEVALIER (technicien du spectacle), Marjorie FRASNEDO (enseignante), Michel GUIVIER, Catherine BELLE RENUCCI, Fanny LEGROS (musicienne, calligraphe, souffleuse de paix, docteur de la joie), Michel BELLO (retraité), Alain MARCU, Claude BRANCIARD (retraité), Aude GIRARD, Sandrine YOUKNOVSKI (journaliste), Pascal ZENTKOWSKI (retraité, citoyen et militant), Jean-Pierre MEVEL, Marie-Christine CASU (retraitée), Claudie ANNEREAU, Jean-Luc FLAVENOT (retraité), Jean-Luc FLAVENOT (retraité), Olivier-Jacques BERNARD (citoyen du monde), Béttina GUILMET (citoyenne du monde), Yves TRIPON (retraité de la Poste), Kristian BODET (citoyen du monde), Chrysanthi MOSCHONAKI (retraitée), Nicolas RAJON (militant solidaire), Cécile HOLLARD (paysanne à la retraite), Élise-Marie CHEVRIER (orthophoniste), Pierre QUARANTA (retraité), Michelle LECOLLE (universitaire), Anne FORGET (sans profession), Jean-Jacques DERRIEN (artisan), Marie-Christine CASU (retraitée), Olivier-Jacques BERNARD (citoyen du monde), Béttina GUILMET (citoyenne du monde), Willy SORIN (Activiste polyvalent), Yves TRIPON (retraité de la Poste), Kristian BODET (citoyen du monde), Chrysanthi MOSCHONAKI (retraitée), Cécile HOLLARD (paysanne à la retraite), Davy DUPUIS (chômeur), Monique SIMOND (retraitée de l’Éducation nationale), Françoise ABOUSSIOUD-CORBIERES (enseignante-chercheure), Michèle SAVIGNAT-BELHOTE (bibliothécaire retraitée), Titouan BILLON (militant, musicien), Robert FLORES (conseiller socio-éducatif en retraite), Evelyne BOURJAS, Benoît BRACONNIER (animateur), Denis CARNUS (ingénieur électronicien), Philippe LEBLANC (informaticien), Jean-Pierre ESNOL, Pierre MOREAU (simple citoyen scandalisé par les actions du gouvernement grec visant à étouffer la voix du groupe Rouvikonas), Christian BOURILLON (paysan), Roger BLANC (retraité), Zosime ETIENNE (éducateur spécialisé, musicien), Flora VEYRUNES (infirmière et agricultrice), Nicole GARROUSTE (professeur de lettres), Marie CAPDECOMME (journaliste, ethnologue), Nicole MAILLARD, Mélanie VAY (responsable de suivi scientifique du GIP Mission de recherche Droit et Justice), Dominique MORIN, Lionel GRACH (ouvrier docker), Michel MÉREL, Isabelle DORÉ-DUBARD, René ARNAUD (retraité), Yann LEGOFF, Samuel DUGELAY (ingénieur maçon terre crue), Marie-Annick NOUGUIER (prof à la retraite), Sylvain DE CLERCQ (citoyen), Pierre-Yves DACHEUX (enseignant retraité), René ALVAREZ MUÑOZ (ouvrier du bâtiment retraité), Floréal MARTORELL, Joel MATESIC (enseignant à la retraite), Françoise ERIKSEN, Anouck LEFORT (enseignante), Linda GIACOMETTI (enseignante à la retraite), Laure MAZEL (professeur, syndicaliste), Sylvain LE ROUX (géographe), Aïcha BOURAD (sociologue du politique), Dany SANTILLI (enseignante à la retraite), Marie-Christine CALLET (citoyenne), Alain CLUZEL (enseignant), Dom SERIN (artisan retraité), Nathalie HUGUET, Mathieu DUBOIS (salarié), Jeanne GLAIS (coordinatrice structure associative agricole), Tavotte TEURTROY (jardinière à la retraite), Pierre COUPIAC, Pierre BOURGEOIS (retraité), Jean SCHREURS, Frédérique BEDOUIN (ludothécaire et médiathécaire), Jean LAPORTE, Christiane FINES (retraitée), Céline CHABAUD (bio-énergéticienne), François BUTTET (musicien et enseignant), Martine JAUDARD, Renaud BELLEFON (travailleur culturel et environnemental), Marie-Jeanne VILLETTE (militante politique, syndicaliste, solidaire), Chantal DHOUKAR, Véronique MASSOT, Claire BUR (infirmière retraitée), Marylène BIEWESCH, Régis HEBRAUD (retraité Éducation nationale), Thierry HERRERO, Marie-Thérèse LLOANCY (professeur de grec retraitée, amoureuse de la Grèce et de nos libertés), Betty MAVIC (militante solidaire), Geneviève THOLÉ-OSMAN (être humain, utopiste), Patrick POULAIN (retraité), Marie-Christine VERGEZ, Rachel RANCE (militante anticapitaliste, solidaire et féministe), Alain SABAT, Jocelyne LASCAR (retraité), Évelyne PAUTRAT, Dominique DELAUNAY (citoyenne), Clothide BERGERET (chargée de production), Agnès ADDED (enseignante), Philippe POULEUR (retraité), Luc VITORGE (informaticien retraité), Olivier OTT, Mireille SERVIERE (retraitée de l’Éducation nationale), Samuel VERNHES, Andries VAN GINNEKEN (retraité), Marcus DEGANDT (étudiant), Michel LACOMBE (retraité), Cathie LEMAIRE, François RICHARD (professeur), Nathalie LOZINGUEZ (enseignante), Leslie CHICHE (enseignante), Élisabeth ROSE (citoyenne, enseignante), Marion LAMBERT (professeure des écoles), Mélina DUPIN-GIROD (accompagnante des élèves en situation de handicap), Sylvie VINAY (travailleuse sociale), Jean-Philippe FELBACQ (éducateur), Fabien ALVAREZ (éducateur), Marie-Hélène LAUZE (militante indépendante, hébergeante de personnes en difficultés), Nadine et Alain NOTTET (militants solidaires), Alain REMOUILLE, Pierre GILLET (enseignant retraité), Nathalie DENNINGER (solidaire), Laurent GARRAVET, Didier BILLON (photograveur), Maryvonne COLOMBANI (journaliste), Jean-Marie JOLY (citoyen), Sébastien MASSONNAT (enseignant), Patrice LUGAN (ingénieur et militant solidaire), Bertrand LEDOUX (ancien responsable de formations prod. musicale), Georges CHARRIERE (retraité, ex-ingénieur en agronomie tropicale), Isabelle HUCHARD (enseignante, militante et solidaire), Annick STEINER (assistante socio-éducative, Genève), Claude PARAPONIARIS (universitaire, Marseille), Anne-Marie RASKINET (solidaire, Belgique), Hugo CAZES (éducateur spécialisé en maraude avec les usagers de crack de Paris), Virginie BENITO (enseignante, Rouen), Alain DENERE (retraité, Marseille), Praline GAY-PARA (Paris 19e), Yvonne VACHERON (Allonne), Luc TALASSINOS (Gréasque), Nicole YALLOURAKIS (professeur à Marseille, petite fille d’émigrés grecs de Symi), Dominique LASSALLE (Rezé), Maarten DOUZE (Sorèze), Nadine ALOISIO (enseignante, Marseille), Claudine VERGNIOL-ORENGO (Mazamet), Joëlle VÉRAIN (Vitry-sur-Seine), Anne HAMOT (Creuse), Catherine SALIN (Doubs), Viviane BAUDRY (syndicaliste, Ariège), Annick ORTIZ (Hautes-Pyrénées), Pascale HOFFMEYER (responsable ludothèque, Suisse), Monique OLIVIER (Visan), Michèle URRUTIAGUER (Itxassou), Magdalena GALLEGO (Foix), Céline DEWONCK (Neuvic), David VILBERT (Rennes), Cécile BUVRY (Passy), Monique BÉRATO (Soulatgé), Catherine BELLE RENUCCI (Sustegnu), Martine ROUILLARD (St-Amand-en-Puisaye), Alain CUNY (Loyettes), Charlotte THOMAS (politiste précaire et militante solidaire dans le 93), Joëlle BUDIA (psychologue, Tarn), Martine FERRAND (retraitée, Paris), Marie-Claude BRETAGNOLLE (citoyenne, Avignon), Sonia BREUZA (professeure des écoles et syndicaliste, Marseille), Françoise LACOSTE (Paris), Christian BOWN (militant solidaire, Calais), Tiago BRANQUINO (Vevey, Suisse), Anne GILIS (animatrice, formatrice à Namur, Belgique), Carlos TAIBO (professeur à Madrid, Espagne)… [d’autres noms sont en train d’être collectés dans plusieurs régions du monde et nous seront bientôt envoyés]

Contact : soutien@rouvikfrancophone.net

Gioros et Nikos 05

Parmi les initiatives de Rouvikonas qui dérangent le pouvoir en Grèce : les nombreuses actions de sabotages contre les lieux de pouvoir et d’oppression.

Gioros et Nikos 06

Mais bien sûr, il n’y a jamais eu aucun mort !

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